Wolf black
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Wolf black

•L'espoir Renaît, Une Nouvelle Vie Commence•
 
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 A force de trop penser, on fini par d'auto-détruire.

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Braise
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A force de trop penser, on fini par d'auto-détruire. Empty
MessageSujet: A force de trop penser, on fini par d'auto-détruire.   A force de trop penser, on fini par d'auto-détruire. EmptySam 10 Nov à 22:25

    Le nuit. Une nuit de plus parmi moult autre. Déjà passées, ou à venir. Le ciel était d'un noir maculé, parsemé de quelques nuages gris, couvrant les étoiles et la lunes. Il faisait sombre, c'est à peine si le loup arrivait à voir plus loin que son museau. L'air mouillé. Il pleuvait depuis des jours... Sans s'arrêter. Une pluie fine à la base, celle qui rafraîchit le pelage, et adouci les coussinets rêches. Mais au fur & à mesure cette averses c'était intensifié. Les gouttes devenait au fil des heures plus grosses, plus lourdes. Gênante. Trempé jusqu'à l'os, l'animal cherchait un endroit pour se mettre à l'abri, connaissant l'endroit depuis sa naissance, et ayant appris à le re-connaitre après la catastrophe, il n'eut pas besoin de réfléchir trop longuement pour savoir ou aller. L'endroit le plus au sec de la contré était sans aucun doute ' la foret sombre '. Dans le passé, ce bois avait eut une très mauvaise réputation, mais il n'en restait plus rien aujourd'hui. Toutes les bêtes étranges, pièges et monstre imaginaires avaient foutus le camps ne sait-on trop ou. Peut être même qu'il était carrément morts. Un cauchemars, si personne ne le fait vivre, il disparaît.

    La bête noire arrivait dans la clairière qui précédait la foret. A force de pluie, l'herbe battue c'était mélangé dégueullassement à la terre devenue boue. Le sol mou restait accroché au patte du loup. S'étant assagie depuis sa jeunesse, il ne grognait même pas contre la matière gluante et il s'armait juste de patience pour accédé aux bois. L'eau glacée montait en puissance encore une fois, lui fouettant le corps, le visage. Ses poils jadis de feux collait, et ils se mélangeait au particule de boue secouée par l'averse. Il était sale. Dès qu'il serait au sec, il devra faire une toilette.

    L'animal finissait par poser la patte sur un sol non mou et presque sec. Plus ou moins protégé de l'averses sous les arbre au ramage épais, le loup s'ébrouait, prenant soins de remué chaque endroit de son corps, la tête, le dos, le queue et il secouait même chacune de ses pattes couvertes de boue. Il se couchait en rond et commençait à lécher ces membres, enlevé la matière brune collante. Lentement, prenant son temps. La bête avait appris à prendre son temps, les longues années de réel solitude lui ont fait comprendre que cela ne servait à rien de vouloir aller trop vite, ce serait mal fait. Et, sans savoir pourquoi, il voulait être beau. Même si il avait veillis, que son pelage n'était plus aussi spécial qu'il l'était à sa jeunesse. Ces muscles eux par contre avait évolués, n'étaient pas devenus plus gros, mais plus durs, plus résistants. L'animal léchait sa patte, puis il se la passait derrière les oreilles, plusieurs fois. Être beau.

    Une fois qu'il se jugeait propre, sans avoir conscience de combien de temps il avait fait ça - maintenant la bête ne faisait la différence que entre la nuit et le jour - il posait sa tête contre le sol. Ses yeux dorés mi-clos regardait les gouttes de pluie qui s'écrasait lourdement dans la terre boueuse. Inlassablement, l'eau ne semblait pas vouloir cesser de tomber. Peut être désirait elle nettoyait cette terre de tout le mal commit par ces habitants ? Mais il n'en restait plus qu'un. Tous les autres étaient soit morts ou avait quittés le pays de Wolf Black à cause du manque de proie. L'animal noire était resté. Il avait vu le jour ici et c'était promis qu'il mourrait ici. Toute sa vie était dans cette contrés. Une pensé sombre lui traversait l'esprit. Même s'il avait choisit de ne plus repensait au passé, aujourd'hui les souvenirs endormis dans sa mémoire revenaient.

    Des images qu'il ne voulait plus revoir défilait dans sa tête. Malgré qu'il ai toujours désirait les oubliées, elles restaient là, cachées dans son crane. La mémoire l'emporte toujours contre le néant. Ça le hantait ... Depuis toujours. Il n'arrivait pas à accorder le pardon. Il les haïssait tous d'un coté ... Son père d'être partit sans rien dire, laissant sa mère mourir de chagrin. Et il se détestait plus que tous d'avoir raté ... De ne pas avoir réussit à protéger sa soeur de cette vie bien trop cruel pour une âme pure. Le blanc de son pelage brûlait les yeux jaune du loup. Comment pouvait on naître avec un pelage nacré en ayant une mère plus noire que noire et un père gris ? C'était grâce à elle qu'il développait un amour sans fin pour la blancheur. Même s'il criait haut et fort qu'il ne vivait que pour pourrir ce monde qui le mal-aimait depuis le jour de sa naissance. Alaska ... Mi louve Mi chienne. Ni bonne ni mauvaise. Les deux avaient une chose en commun : L'esprit rebel. S'enfuir de ce monde trop malsain, et vivre dans une bulle, rien que tout les deux ... C'était leur rêve. Qu'en restait il ? Plus d'idylle, juste trois rejetons et de la haine à revendre. La bête haïssait Alaska, il la haïssait d'être partie sans un mot, et de revenir bien des années plus tard pour rouvrir la plaie. Mirage ... Un vague souvenir, une louve blanc au grand coeur. Il ne se souvenait pas de plus. Mais si se souvenir demeurait dans son esprit, il y avait bien eu quelque chose ! Shiva ... Gentille bestiole qui a du payer de ses chairs ne sait on qu'elle envie due l'animal noir. Et les deux mômes qui venait de ça, ils avaient du vomir leur père, encore et encore. Shade ... Les mots manquaient terriblement pour décrire le sentiment que Braise ressentait pour elle. Cette louve l'avait sans doute sauver de lui même. Le douleur qui noircissait son coeur lors de sa disparaissions demeurait plus lourde que toute la terre entière. Il avait passé des jours entier à ressasser dans son esprit chaque moment passer avec Shade. Qu'il soit heureux ou non. Il avait voulu lui apporter tant de choses , sans jamais y arriver ... Un territoire, une vie en éloignant les personne gênantes, et même une famille ... Au bout du compte tous ça avait échoué. Pas de territoire, des ennemies à la pelle, et deux filles. L'avait il fait souffrir ? Depuis qu'elle avait disparue, l'animal ne vivait que dans l'espoir de la revoir ... Un jour.

    Il se levait soudainement en poussant un lourd gémissement. Les vieux souvenirs ne devaient plus lui pourrir la vie. Une poussé d'adrénaline subite. L'envie gerbante d'avoir du sang sur les gros, cette rage qu'il cultivait contre le monde, cette vie mal foutue ne s'éteindrait jamais. Le loup ne pourrait jamais quitter cet endroit. Pour aller ou de toute façon ? Il quitta l'abri des arbre et se mit dans une course frénétique sous la pluie. Les muscles se chauffaient rapidement, durcissait. Tant pis si ce monde ne voulait pas de lui, pas Braise le loup au pelage anciennement de feux qui s'opposait à la moral, il ferait tout son possible pour le détruire. Maintenant il n'avait plus rien à sauver.
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Shade
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Shade


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MessageSujet: Re: A force de trop penser, on fini par d'auto-détruire.   A force de trop penser, on fini par d'auto-détruire. EmptyDim 11 Nov à 21:12

[Tralalaaa... C'tait juste pour foutre un truc entre parenthèses en début de topic > <]

"Beurk, c'est moche."

Voilà qui était une belle entrée en matière. C'était à croire q'avec tout ce temps passé en compagnie de Black Pearl la louve blanche s'était imprégnée de son vocabulaire. Pearl... Combien de temps qu'elle ne l'avait pas vue? Shade se souvenait d'une tempête, d'une rafale, d'un tronc d'arbre qui roule, et du noir. Elles étaient en train de discuter de la merde qu'avait foutu cette pseudo-apocalypse quand ça s'était déclenché. Un tremblement de terre, où du moins c'est ce qu'elle crut au début. Un grondement faible, puis assourdissant, un craquement, ça bouge, ça hurle, ça vous prend de plein fouet et que pouvez-vous faire? Rien. Subir, en silence. Hurler ne servirait à rien. La mort peut être, toujours est-il qu'on attend que ça passe.
Suite à cet évènement de nature inconnue elle s'était réveillée avec sa fille, surement la dernière en vie [vu ce qu'Amber était débrouillarde, même si cela attristait profondément sa mère d'avoir des pensées pareilles]. Mais Shade gardait l'espoir. Il faut toujours avoir l'espoir. Les deux louves s'étaient retrouvées au milieu d'une sorte de plaine désolée entourée par nombre de montagnes. Où ça? Bonne question. Elles s'étaient adaptées et avaient survécu.
Bien sur Shade ne le montrait pas, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à Braise pendant tout ce temps. Avait-il survécu? Ah, ce qu'elle pouvait l'espérer. Est-ce qu'elle pourrait le revoir? Même mort, elle le désirait ardemment. C'était certes un peu glauke comme désir, parce que revoir le loup de sa vie sous forme d'un cadavre dont l'état de décomposition est plus ou moins avancé n'est pas quelque chose de très sain. Mais ce qu'il pouvait lui manquer! Atroce. C'est à peine si elle n'était pas devenue folle, rongée par ce manque qui l'envahissait comme un cancer.

Trois années avaient passé, peut être quatre. A force de vivre dans des conditions aussi lamentables, on finit par perdre totalement la notion du temps. Un jour Pearl était partie chasser. Elle n'était pas revenue.
C'était alors tout le monde de Shade qui s'écroulait. La dernière représentante de sa maudite progéniture qui se faisait la malle? Il ne manquait plus que ça. Elle l'avait cherchée. Aucune trace. Inquiète. Terrifiée. Shade était de nouveau seule. Elle avait attendu. Rien, personne. Honteux. Elle avait honte. Sa dernière fille restait introuvable. Les mois passèrent. Elle n'était pas là. Toujours pas.
Shade avait considérablement maigri. Son pelage qui se confondait si bien avec la neige par le passé n'était plus qu'une fourrure terne et sale. Elle avait perdu toute envie de la nettoyer, après tout Braise n'était pas là, ça servait à rien qu'elle "se fasse belle" si lui n'était pas là pour voir ça. Mh, BRAISE RAMENE-TOI IMMEDIATEMENT! Facile à dire, mais impossible.

Des lunes après la disparition de tout ce qui la rattachait à son ancien monde, Shade se dit qu'après tout elle ferait mieux de s'en aller. Car après tout, c'était douloureux de regarder le coin où elle dormait sans la voir, et en sachant pertinemment qu'elle ne l'y verrait plus.
Elle se mit donc en chemin. Au lieu d'attendre la mort ici, autant la trouver en tentant quelque chose. La route fut longue, mais au détour d'un croisement - encore un - elle finit par tomber sur un panorama qui lui était étrangement familier. Des terres dévastées, des montagnes déchirées, et au loin? Une tâche sombre. Une forêt. LA forêt sombre. Elle se souvenait s'y être réfugiée avec Braise un jour. Ils n'étaient pas encore ensemble à ce moment là, mais elle s'était déjà éprise de lui.
A bien y réfléchir, pourquoi lui? Comme ça à vue de nez c'était un loup au caractère vraiment chiant, voire détestable quand il était mal luné. Mais cette espèce de brute lui avait tout de suite plu, étrangement. Si ses souvenirs n'étaient pas erronés par tant de fatigue, elle l'avait vu pour la première fois dans le désert. Désert qui n'existait plu. Dommage.
Elle s'avança parmis les débris. Pas l'ombre d'un loup, aucune trace de vie apparente. Elle visita des restes d'immeubles, rien. Ils étaient tous disparus. Et comble de l'horreur, il pleuvait. Et elle était seule.
Elle se mit donc en route pour la forêt sombre. Si elle devait crever quelque part, autant que ce soit là-bas.
En chemin une pensée lui effleura l'esprit. Deux, en fait. La première fut que Braise était assez débrouillard. Increvable plutôt. Cette pensée la fit sourire, mais cette esquisse de bonheur disparut bien vite: à quoi bon se faire des idées? Elle ne le trouverait pas.
La deuxième fut pour Madness. Le vieux loup borgne était-il toujours en vie? Il avait quitté ces terres longtemps avant l'apocalypse, peut-être était-il encore en vie. Lui aussi était dur à crever. Pourquoi pensait-elle à lui, maintenant? Bah parce que c'est mon premier deuxième perso sur WB pardi. Mh, elle en savait rien. Mais il fut le premier d'une longue succession de souvenirs. Elle avait eu nombre d'amis ici, d'excellents amis. Kaila notamment. L'autre louve blanche, sa meilleure amie, sa confidente. Elle avait deviné que Shade était amoureuse de Braise. Elle la connaissait vraiment bien.
Alors qu'elle s'approchait de plus en plus de la forêt elle constata un fait étrange: il y avait des traces de pas dans la boue. Et assez fraîches.
Dilemne. Un ennemi, un ami? Une de ces bestioles bizarres qui avaient l'habitude de rôder dans le coin? Cette pensée lui arracha un frisson. Elle continua. Elle n'avait plus rien à perdre.
Les traces de pattes - qui, elle en était sure à présent, étaient identiques à celles d'un loup - la conduirent à l'intérieur même de la forêt sombre. Elle s'y retrouvait à l'abri. Elle tenta de renifler l'air ambiant pour découvrir qui était passé par là, mais la pluie avait effacé l'odeur. Et merde.
Elle ressortit puis poussa finalement un hurlement. Hurlement qui en temps normal était destiné à la lune, mais là c'était plutôt un appel. Qui sait, peut-être l'inconnu l'entendrait.
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